Taux d’usure et taux d’emprunt : l’étau se resserre

Publié le 17 Août 2022

Le marché de l’immobilier se dirige vers une période difficile avec laquelle les futurs emprunteurs vont devoir composer. En cause, l’augmentation des taux d’emprunt immobilier corrélé au maintien d’un taux d’usure qui évolue selon les calculs de la Banque de France à chaque trimestre. Un épineux calcul destiné à protéger le marché de l’immobilier de taux trop élevés. On fait le point.

Des dossiers de prêt refusés.

Au trimestre précédent, le taux d’usure était fixé à 2,40% pour un prêt de 20 ans, hors assurances emprunteurs, frais de dossier, etc. À la même période, le taux moyen d’un prêt immobilier sur 20 ans était de l’ordre de 1,55%. Ce faisant, l’écart entre le TAEG (qui inclut tous les frais d’un emprunt immobilier) et le taux d’usure se réduisait à un mouchoir de poche et pouvait conduire à des refus de prêt même pour des emprunteurs solvables. Au 1er juillet 2022, le nouveau taux d’usure fixé par la Banque de France a augmenté de quelques points pour ne pas figer un marché de l’immobilier déjà bien tendu.

Un taux d’usure destiné à protéger les emprunteurs

Un dispositif mis en place par la Banque de France qui a pour but de fixer un taux d’intérêt maximum à ne pas dépasser pour les établissements bancaires de sorte à ne pas créer d’évolution trop rapide des taux d’emprunt ou des pratiques abusives. Reste que ce système doit sans cesse être confronté aux réalités d’un marché immobilier qui ne cesse de montrer des signes de faiblesse ces derniers mois.

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