Publié le 27 Juin 2025
Depuis le 23 juin 2025, fini l’aide MaPrimeRénov’ pour les rénovations énergétiques d’envergure, du moins temporairement jusqu’à mi-septembre 2025. Toutefois, rien n’est perdu puisqu’une aide en cache une autre, et ce, depuis le 15 juin 2025. En effet, depuis cette date, ce sont les certificats d’économies d’énergie (CEE) qui ont le vent en poupe grâce à l’entrée en vigueur d’un arrêté les concernant, daté du 13 juin 2025. Qu’introduit ce nouveau texte réglementaire et pourquoi peut-on dire que les ménages modestes peuvent compter à présent sur les CEE pour financer une bonne partie de leur projet de rénovation énergétique d’ampleur ?
L’arrêté du 13 juin 2025 portant sur le dispositif des CEE est une véritable aubaine pour les ménages aux ressources modestes qui souhaitent se lancer dans une rénovation énergétique conséquente de leur bien. Accompagnés par l’Anah et éligibles à ses aides, ils vont pouvoir bénéficier d’une aide CEE multipliée par 4. De plus, si leur projet de rénovation d’ampleur n’est pas éligible, parce qu’il s’agit par exemple de leur résidence secondaire, ils pourront tout de même bénéficier d’une autre bonification des primesCEE, cette fois multipliée par deux. Cette réforme arrive à point nommé dans un contexte où MaPrimeRénov’ Parcours accompagné tire sa révérence durant l’été, ce qui a coupé l’élan de nombreux propriétaires qui planifiaient une rénovation énergétique éligible à cette aide et s’apprêtaient à transmettre leur dossier de demande d’aide.
Pour bénéficier des primes CEE destinées aux rénovations d’ampleur, les ménages aux ressources modestes doivent faire réaliser un audit énergétique, une expertise qu’un diagnostiqueur immobilier certifié audit peut prendre en charge. Rappelons qu’un audit énergétique constitue un atout essentiel pour la pleine réussite de tous types de projets de rénovation énergétique. Qui plus est, ce professionnel hautement qualifié navigue avec aisance parmi tous les dispositifs d’aides pour en tirer parti du mieux qui soit. Lors d’une rénovation d’ampleur, l’accent doit être mis sur un gain énergétique minimal d’au moins deux classes sur le DPE, une condition indispensable pour déclencher les bonifications CEE attribuées aux ménages modestes. Les travaux réalisés doivent aussi respecter des exigences techniques précises et, en l’occurrence pour une rénovation lourde, inclure l’isolation d’au moins deux postes de travaux.
L’arrêté du 13 juin 2025 relatif aux CEE interdit aussi toute sous-traitance de l’audit énergétique, afin que les ménages puissent bénéficier du savoir-faire d’un professionnel complètement engagé dans la réussite de leur projet et qui,de ce fait, visite personnellement leur logement.